L’une des premières actions de la médecine ayurvédique passe par un rééquilibrage de l’alimentaire.
En Ayurvéda, l’important n’est pas tant de guérir que de prévenir. La maladie se manifestera que sur un terrain affaibli. Plaisirs gustatif et effet curatif vont de pair. Chaque épice et aliment est utilisé avant tout pour sa vertu thérapeutique et purificatrice de l’esprit (sattvique).
L’alimentation Ayurvédique utilise notre sensorisme et nos perceptions gustatives qui demande de s’écouter soi pour trouver notre régime alimentaire idéal, en fonction des circonstances.
L’assimilation
Selon l’Ayurvéda, il faut d’abord s’assurer de la capacité de l’organisme à digérer et à assimiler les nutriments, avant de chercher à peaufiner les détails de sa diète.
Attiser le feu digestif
Pour choisir ce qui nous convient entre une salade amère ou une tisane de gingembre par exemple, considérons que les aliments piquants sont davantage réchauffants alors que les amers refroidissent. Par ailleurs, nous pouvons les consommer en apéritif pour stimuler l’appétit ou alors en digestif après un repas trop copieux.
Entretenir la flore intestinale
La majorité de l’assimilation se fait au niveau de l’intestin grêle, où les enzymes produites par nos bactéries intestinales achèvent de séparer les aliments en constituants assimilables.